L’information que l’on collige à ce moment est soit qualitative (la mesure des impressions, des opinions, des goûts, etc.), soit quantitative (des données brutes comme l’âge, le revenu mensuel, l’appartenance à un groupe religieux spécifique, etc.).
Les études de consommation peuvent prendre plusieurs formes : des sondages en ligne ou sur le terrain, des « focus groups » avec des questions spécifiques sur l’intérêt envers un produit par exemple. Ceux-ci sont toutefois de plus en plus remplacés par des sondages en ligne. Il est également possible de recourir aux données d’installation d’une application par exemple pour bien comprendre quel type de personne utilise, à titre d’exemple, une application de coupons-rabais.
La géographie — l’emplacement — du marché étudié s’avère également être une donnée importante. Le géomarketing ou l’étude géociblée permettent de qualifier la valeur d’implantation d’une entreprise « x » dans un endroit spécifique. À titre d’exemple, une nouvelle boutique de vêtements de sport à Montréal — qui en regorge — n’a pas la même valeur, ne suscite pas le même engouement et l’effet de nouveauté que s’il ouvrait ses portes dans une municipalité qui n’en propose pas. Un détaillant de grande surface comme Costco, par exemple, est apprécié par plusieurs consommateurs qui vont y faire leurs achats de manière fréquente ; l’entreprise a un bon nom. Ce qui ne veut pas dire qu’on en veut partout. Comme il s’est déjà vu, certaines petites localités ont refusé l’implantation de ce géant qui aurait sans doute tué des dizaines de petits commerçants, sans parler de l’aspect visuel de la chose.